La science derrière les régimes des combattants poids léger de l’UFC

Les combattants poids léger de l’UFC ne se contentent pas de s’entraîner dur ; ils suivent des régimes alimentaires strictement contrôlés. Ces athlètes doivent maintenir un équilibre entre force, endurance et poids minimal. Pour y parvenir, leur nutrition est finement ajustée, intégrant des macronutriments spécifiques et des régimes de déshydratation temporaires avant les combats.

Les diététiciens sportifs jouent un rôle fondamental, élaborant des plans alimentaires personnalisés pour optimiser les performances tout en garantissant la sécurité des combattants. L’objectif est de maximiser l’énergie et la récupération musculaire, tout en respectant les limites de poids imposées par la catégorie.

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Les principes nutritionnels des combattants poids léger de l’UFC

Les régimes des combattants poids léger de l’UFC ne sont pas seulement rigoureux, ils sont aussi basés sur des principes scientifiques précis. Ces athlètes, dont Molly McCann, Conor McGregor ou Khabib Nurmagomedov, doivent maintenir un équilibre entre force, endurance et un poids minimal. Molly McCann, par exemple, a dû perdre 35 kilos avant son premier combat à l’UFC.

Macronutriments : Les diététiciens sportifs élaborent des plans alimentaires personnalisés pour chaque combattant. Ils ajustent les proportions de protéines, glucides et lipides pour maximiser l’énergie et la récupération musculaire.

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Hydratation et Déshydratation : La gestion de l’eau corporelle est essentielle. Kevin Lee a perdu 8,8 kilos en moins d’une journée avant l’UFC 216. Ces pratiques de déshydratation doivent être menées avec prudence pour éviter des conséquences graves.

Exemples de régimes

  • Taylor Lapilus : Doit perdre douze kilos avant de monter dans l’Octogone.
  • Jose Aldo : A perdu environ 15,8 kilos pour atteindre sa catégorie.
  • Anthony Johnson : A perdu jusqu’à 22,6 kilos pour combattre chez les welters.
  • Gleison Tibau : A perdu jusqu’à 29,9 kilos pour se mesurer aux légers à l’UFC.

La transformation physique de ces athlètes est souvent soutenue par des experts comme Carl Langden-Evans, membre de Science in Sports, qui a aidé Molly McCann après sa première défaite. Cette aide a permis à McCann de se transformer en athlète d’élite.

Les techniques de réduction de poids avant un combat

Les combattants poids léger de l’UFC utilisent diverses techniques pour réduire leur poids avant un combat. Ces méthodes, bien que variées, sont souvent extrêmes et nécessitent une surveillance précise. Molly McCann, par exemple, a dû perdre 35 kilos avant son premier combat à l’UFC, un exploit qui n’est pas isolé dans ce milieu.

Déshydratation contrôlée : Cette méthode consiste à réduire drastiquement la consommation d’eau quelques jours avant la pesée. Kevin Lee a perdu 8,8 kilos en moins d’une journée avant l’UFC 216 grâce à cette technique. Cette pratique doit être réalisée sous une surveillance médicale stricte pour éviter des complications graves.

Régimes hypocaloriques : Les combattants suivent des régimes extrêmement faibles en calories. Taylor Lapilus doit perdre douze kilos avant de monter dans l’Octogone. Ces régimes sont conçus pour maximiser la perte de graisse tout en préservant la masse musculaire.

Exemples de techniques utilisées

  • Jose Aldo : A perdu environ 15,8 kilos pour atteindre sa catégorie grâce à une combinaison de déshydratation et d’exercices intenses.
  • Anthony Johnson : A perdu jusqu’à 22,6 kilos pour combattre chez les welters en suivant un régime strict et des séances de sauna.
  • Gleison Tibau : A perdu jusqu’à 29,9 kilos pour se mesurer aux légers à l’UFC, utilisant un mélange de jeûne intermittent et de cardio intensif.

Ces méthodes ne sont pas sans risques. Cristiane ’Cyborg’ Justino a eu des difficultés à faire le poids dans sa catégorie, illustrant les dangers potentiels de ces pratiques extrêmes. Les athlètes doivent donc être encadrés par des professionnels pour minimiser les risques pour leur santé.
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Les risques et controverses liés aux régimes extrêmes

Les régimes extrêmes pratiqués par les combattants de l’UFC ne sont pas sans conséquences. Cristiane ’Cyborg’ Justino a éprouvé des difficultés à faire le poids dans sa catégorie, illustrant les dangers inhérents à ces pratiques.

Khabib Nurmagomedov a été privé d’un combat et envoyé à l’hôpital après un cutting trop sévère. Ces incidents soulignent la fragilité de ces méthodes et les risques pour la santé des athlètes.

Daniel Cormier, quant à lui, a été privé des Jeux Olympiques de 2008 en raison d’une insuffisance rénale causée par un cutting extrême. Cette situation met en lumière les effets à long terme de ces régimes sur l’organisme des sportifs.

Exemples de conséquences graves :

  • Clovis ’C. J. ’ Hancock : victime d’un arrêt cardiaque dans la cage à cause d’un cutting trop brutal.
  • Alexandre Pereira Silva : tombé dans le coma après un arrêt cardiaque, aussi en raison d’un cutting excessif.

Ces exemples montrent que les régimes extrêmes peuvent mener à des situations dramatiques. Les combattants doivent donc être accompagnés par des professionnels de la santé pour minimiser ces risques et préserver leur intégrité physique.

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